Mieux, c’est parfois pire. Un ajustement visuel qui
sans aucun doute améliore ma lecture, mais pour le reste… cette impression
malsaine, cette angoisse obscène. La tête veut m’exploser et certainement pas
d’un trop plein d’idées. Ce mur vitré je ne peux l’endurer sans me sentir
emprisonné. Univers déformé, œil étiré, maux de tête insensés représentent ma
nouvelle réalité ? Je souffre de cette netteté imprécise et je ne peux
attendre. Je la retire, je respire et atténue ma douleur de mieux voir. Mes
lignes se replacent même si je me déplace. C’est d’un focus légèrement
défaillant que je cesse de forcer ce mal troublant. Je suis prêt à m’adapter,
mais pas à tout changer. Je désire comprendre mais pas tout réapprendre. J’aime
mon monde tel que je le connais et je le retrouvai lorsque je les enlèverai.
Yan.
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