Alors que la nuit s’installe, que les couleurs
s’atténuent, la neige reste froide et me fait sentir nu. C’est avec amertume
que je réalise, devant la roue qui ne tourne plus, que ses lumières
n’honoreront pas ma venue. Seul, je me tiens droit au milieu de cette cérémonie
endormie par le froid et me demande pourquoi. Pourquoi ce vide, où sont les invités de cette fête foraine désertée. La joie et les couleurs ne
brillant pas, je prends davantage connaissance du froid et réalise que mes
pieds commencent à bruler. C’est dans la hâte que je quitte cette espace
désertique et que je file réchauffer mes sens altérés.
Yan.
Magnifique! Ces sentiments contradictoires nous arrivent plus souvent que nous nous l'avouons. Merci de l'illustrer et de la nommer de si belle façon! xx Cath
RépondreSupprimerMerci Cath !
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